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conférence du Docteur DYANI sur la mort subite du sportif

1200 personnes environ, chaque année, décèdent brutalement, victime d’un arrêt cardiaque alors que rien ne permet de prévoir ce tragique événement. les sportifs ont directement concernés car souvent provenant pendant ou après un effort mais tout à chacun peut être visé par un dysfonctionnement cardiaque aux conséquences redoutables.

Le Club devant offrir à l’UNSS un défibrillateur automatique dernière génération à l’occasion du tournoi de GOLF à Roncemay ce 18 Septembre 2010 , la Présidente donne la parole au Docteur DYANI qui nous propose une petite conférence sur la mort subite du sportif (ou d’autres personnes ) avec projection de diapositives et présentation du défibrillateur et de son maniement.

environ 1200 cas de mort subite par an en France. 90% d’origine cardiaque.

Signaux d’alarme : palpitations, syncope,malaise, douleur thoracique, jusqu’à une heure après l’effort.

Pour le malaise cardiaque grave entrainant la mort ,il se caractérise par une perte de conscience et un arrêt respiratoire.

Dû à un trouble des battements cardiaques et une désynchronisation du rythme cardiaque, il faut intervenir très rapidement au maximum dans les 10 minutes .
L’intervention avec un défibrillateur consiste réduire par impulsions électriques, la désorganisation des battements du coeur et de relancer la synchronisation cardiaque dans l’attente de l’arrivée des secours.

Les défibrillateurs ont considérablement évolués depuis leur première utilisation en 1950 et sont devenus entièrement automatiques.
Grâce désormais à cette évolution technologique et une adaptation des textes réglementaires, ils peuvent sans soucis , être utilisés par tout le monde. De toutes façons, ne rien faire est synonyme de mort pour la victime.

Les dernieres générations de défibrilateurs analysent maintenant la situation du malade en totale autonomie ce qui permet un maniement par toute personne non spécialisée.
Ce qui importe désormais c’est la vulgarisation (à savoir la multiplication) du matériel pour qu’il soit disponible très rapidement , notamment pendant les épreuves sportives pour l’intervention car ce qui est primordial dans ce type de malaise c’est la réactivité.
Là, plus que tout autre ailleurs, c’est la rapidité et la méthode : appeler les secours (le 15) , utiliser le défibrilateur, assister la victime avec les gestes de premiers secours.
3 minutes est le délais optimum de réactivité pour retrouver une victime guérie et sans (trop) de complications. au delà et plus le temps passe, plus les séquelles seront graves voir sans retour définitif.

La multiplication et l’automatisation complète de ces appareils pourra sauver de plus en plus de vies comme aux USA ou dans les pays nordiques ( 30% de morts subites en moins).

Merci au Docteur DYANI qui a vivement intéressé l’assemblée et répondu aux nombreuses questions qui ont suivi.

Publié le samedi 18 septembre 2010, par auxerre, et mis à jour le 31 janvier 2011.

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